16 mai 2002

usines géothermiques autour du krafla


Notre première prise de contact à Reykjavik consiste en une visite à l’ambassade de France. On nous y parle de la dangerosité du pays, des brusques variations climatiques et de la potentielle violence des tempêtes. Puis on nous explique deux - trois choses intéressantes sur l’énergie et la géothermie.

Alors, paraît-il que les Islandais puisent une eau à 300°C au plus profond de la terre et que la perte de chaleur due à la remontée de cette eau sert à faire de l’électricité. De plus les tuyaux qui fournissent Reykjavik en eau chaude sont agencés de telle manière que l’eau parvient aux réservoirs à une température de 90°C pour être distribuée aux citoyens de la ville.

Il y a maintenant 24H que nous sommes en Islande et il nous tarde de gambader dans la nature. Reykjavik est une ville calme dont les trottoirs sont sans cesse foulés par de très jolies jambes, il est sans cesse surprenant et plaisant de voir tous ces oiseaux en ville preuve qu’ici, peut-être plus qu’ailleurs, subsiste encore un espoir écologiste.

Cet après-midi, nous nous sommes arrêter devant les 4 baleiniers de Reykjavik, officiellement hors service*. Malgré l’arrêt de cette infâme exploitation, il est toujours possible de s’en payer une tranche dans un resto.

Les projets scientifiques en sont la façade et la cause, le steak l’effet. Joli monde où les complots de toutes sortes mettent à mal toute éthique animale. Rien de grave, cependant, puisque les populations de baleines sont, pour la plupart des espèces, en hausse.

* : La chasse à la baleine n’avait pas encore repris en 2002, elle le sera pendant l’été 2003