20 mai 2002
Levé plutôt tardif car nuit modestement appréciée. Après le café, nous dirigeons nos pas vers la côte aux abords de l’île de Videy. Cette île, d’un poids culturel exceptionnel, renferme un joyau naturel : le macareux moine, lundi en islandais, puffin en anglais s’y reproduit.
Argument reçu qui s’avère suffisant à une pêche aux renseignements sur la navette maritime (ou bateau) qui effectue la liaison plusieurs fois par jour. Mais on s’est aperçu que l’Islande est un pays cher et pour franchir les 700 m qui sépare Reykjavik de Videy, nous avions besoin de 2400 couronnes (environ 27 euros) soit trop cher pour nous, mangeurs de riz.
C’est donc de la digue que nous avons toisé les chaos volcaniques et palagonitiques se jetant dans l’Atlantique Nord, qui accueillait ce jour là de minuscules vagues ou risée. La pluie et les éclaircies se succédant à un rythme absolument pas effarant et il ne manquait plus que les acteurs dans ce troublant et sombre décor : les oiseaux. Mais il est difficile de prendre en photo ces animaux. Au bout de vingt minutes, une jungle d’Eiders à duvet rasant l’eau sera immortalisée.
Rentrés au camping, Blaise emprunte anodinement tous les chemins susceptibles de le mener à sa Rome. Après 27 crochets et deux revers, il la croise pour lui annoncer durement qu’il a des choses importantes à faire mais que ce soir «on se voit ». Quel homme ! Un Bud Spencer de la taïga sibérienne, un Karsten Jancker des surfaces adverses. Stratégie réussie car aboutie, et après un tour de belote (4 mn 12 s), une plâtrée de riz engloutie en 32 s ainsi qu’une vaisselle à la hâte (1 mn 3 s 10 ‘’), il profite de mon inattention pour se ruer sur cette petite proie bien inoffensive. Pour la seconde fois en 24 H, la chandelle et le chandelier déclenchent au niveau de mon hypothalamus des stimuli que mon cerveau, après coup, analyse en ces termes : « casse-toi V, casse-toi ». Quoi de plus difficile que d’assister à un Sochaux-Niort lorsqu’on est supporter du Spartak de Moscou. Il vaut mieux laisser les bécasseaux faire leurs choses. Je terminerai cette ballade en si mineur par deux réflexions :
Il l’a vue, il l’a travaillée, il l’a eue, c’est une leçon pour les footballeurs des banlieues grenobloises.
Ils sont toujours sous la tente et je les soupçonne de faire un scrabble. A moins que l’ami Jésus n’ ai trouvé crèche en cette fraîche soirée islandaise.
Argument reçu qui s’avère suffisant à une pêche aux renseignements sur la navette maritime (ou bateau) qui effectue la liaison plusieurs fois par jour. Mais on s’est aperçu que l’Islande est un pays cher et pour franchir les 700 m qui sépare Reykjavik de Videy, nous avions besoin de 2400 couronnes (environ 27 euros) soit trop cher pour nous, mangeurs de riz.
C’est donc de la digue que nous avons toisé les chaos volcaniques et palagonitiques se jetant dans l’Atlantique Nord, qui accueillait ce jour là de minuscules vagues ou risée. La pluie et les éclaircies se succédant à un rythme absolument pas effarant et il ne manquait plus que les acteurs dans ce troublant et sombre décor : les oiseaux. Mais il est difficile de prendre en photo ces animaux. Au bout de vingt minutes, une jungle d’Eiders à duvet rasant l’eau sera immortalisée.
Rentrés au camping, Blaise emprunte anodinement tous les chemins susceptibles de le mener à sa Rome. Après 27 crochets et deux revers, il la croise pour lui annoncer durement qu’il a des choses importantes à faire mais que ce soir «on se voit ». Quel homme ! Un Bud Spencer de la taïga sibérienne, un Karsten Jancker des surfaces adverses. Stratégie réussie car aboutie, et après un tour de belote (4 mn 12 s), une plâtrée de riz engloutie en 32 s ainsi qu’une vaisselle à la hâte (1 mn 3 s 10 ‘’), il profite de mon inattention pour se ruer sur cette petite proie bien inoffensive. Pour la seconde fois en 24 H, la chandelle et le chandelier déclenchent au niveau de mon hypothalamus des stimuli que mon cerveau, après coup, analyse en ces termes : « casse-toi V, casse-toi ». Quoi de plus difficile que d’assister à un Sochaux-Niort lorsqu’on est supporter du Spartak de Moscou. Il vaut mieux laisser les bécasseaux faire leurs choses. Je terminerai cette ballade en si mineur par deux réflexions :
Il l’a vue, il l’a travaillée, il l’a eue, c’est une leçon pour les footballeurs des banlieues grenobloises.
Ils sont toujours sous la tente et je les soupçonne de faire un scrabble. A moins que l’ami Jésus n’ ai trouvé crèche en cette fraîche soirée islandaise.
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