Un bus nous embarque pour l’aéroport et tout, à partir de là, devient bizarre. Alors si réellement on monte bien dans l’avion, notre émotion est intense. En bref, ce retour sera pour moi comme pour Blaise un véritable cauchemar. Mes yeux devenaient humides pour chacune de mes pensées islandaises. Ce pays va nous manquer, beaucoup et nous n’oublierons jamais ces odeurs de soufre et d’huile d’olive, alliance improbable émise, par le mélange de l’eau chaude venue du plus profond de cette terre volcanique et notre savon de Marseille, lors de nos premières douches dans le camping de Reykjavik. Pas de doutes, tout ceci était bon, comme un rêve dans lequel on est bien. Le réveil est douloureux et le décollage bruyant. Dernier coup d’œil vers Reykjavik puis le vaste Atlantique et enfin la France.
C’est fini pour l’aventure, maintenant c’est l’exploitation de ces données, souvent difficiles à acquérir, mais sans doute passionnante à faire partager.
Un dernier bless tristement déclamé à l’hôtesse de l’air, de toute évidence Islandaise et tout s’allume, les étoiles, la nuit et Paris.
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