Habitués aux doux réveils, soit par l’avifaune, soit par le bruissement du vent sur les feuilles de bouleau, soit par les rivières ou les cascades, nous avons innové ce matin. Vers 11 heures, on frappe à la tente et c’est un policier qui nous demande avec le sourire de quitter, quand on aura terminé notre nuit, notre champs de basalte. Intervention très gentille. Serait-ce la Jamet qui pousse au respect, nos arguments justes (protection contre la tempête) qui poussent à la clémence ou bien la profonde humanité des Islandais qui n’oublie pas les forces de l’ordre ? Les trois probablement. On se lève donc une heure après et plions le camp.
Nous passerons la journée à trouver un coin un peu plus planqué et hors des zones ensemencées d’Elymes, utiles pour fixer le sol post-éruptif de 1973.
Une baie éveille notre curiosité et rappelle quelques souvenirs à Blaise. En effet, c’est ici même que fut relâché un célèbre épaulard. Les falaises qui nous entoure forme les murs de la maison de Keiko, orque du douteux «sauvez Willy » dompté par les caméras et les poissons offerts gracieusement par les gentils organisateurs de ce parc pseudo-clos. C’est là que nous passerons la nuit, derrière un gros rochers et au milieu de crânes de dauphin.
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